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Clémentine,

Une belle histoire d'Amour

Hélàs, Clémentine décéda inopinément d'une maladie foudroyante à 36 ans, ayant tellement marqué le paysage de sa bonté d'âme qu'elle en fut vénérée comme une sainte. Son malheureux époux fit ériger au village un somptueux mausolée gothique à sa mémoire. 

 

Le secret de la limonade préférée de Clémentine fut préservé et vous est proposé aujourd'hui sous le nom évocateur de

                                       Climonade  !


​Epilogue.

Le château est aujourd'hui un collège réputé. Le mausolée de Clémentine, récemment restauré, fut classé monument du patrimoine exceptionnel de Wallonie. L'association de la famille d'Oultremont entretient cette vénérable chapelle et sa crypte sacrée qui accueille pour l'éternité ses membres défunts. Ce joyau architectural reçoit de nombreux visiteurs, dont les pèlerins de Compostelle venus du Nord. Ils ne manquent jamais d'apprécier le goût savoureux de notre Climonade. A leur intention, un cachet spécial dans leur crédential marque le souvenir de leur passage en ces lieux chargés d'histoire, de respect et d'amour. 

Limonade extraordinaire devenue Climonade, pour une dame extraordinaire, avec une histoire extraordinaire!

 

Cette charmante dame, jeune et belle, née princesse Clémentine de Croÿ, est venue de sa lointaine Germanie avec son fidèle chien (Lapnock) en notre Royaume de Belgique, pour épouser le comte Adhémar d'Oultremont de Duras et de La Berlière. Leur union sacrée fut célébrée à Dülmen, le 11 mai 1880.

 

Ils vécurent heureux avec leurs deux fils au château de La Berlière au milieu de leur immense domaine boisé, et en parfaite harmonie avec les habitants du village voisin d'Houtaing. Généreuse et aussi respectée qu'aimée de son personnel fort nombreux, la comtesse Clémentine a laissé un profond et émouvant souvenir au cœur de chacun d'eux et de leurs descendants actuels. 

Clémentine recevait souvent en ses fastueux salons ou sur sa grande terrasse face aux paisibles étangs ornés de cygnes et de nénuphars en fleurs. Pour offrir à ses invités des boissons rafraîchissantes, elle inventait et composait des recettes exotiques et des breuvages naturels à base de fruits tropicaux importés à grands frais, aussi délicieux que parfumés et qu'elle faisait servir dans de superbes carafes de cristal.
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Mémoires d'un siècle révolu, ces bâtiments historiques entre l'église et le cimetière

Auront gardé intacte la volonté du comte d'Oultremont dans ses intenses prières.

Un bel hospice, destiné à préserver les vieux jours de sa nombreuse domesticité,

Sera pour ses habitants un havre élégant et harmonieux dans cette modeste cité.

On y découvre, derrière les solides grilles ouvragées, un jardin fleuri de verdure.

L'hêtre immense, avec ses vieux frères, protège une chapelle sous leur vaste ramure.

Elevée sur un tertre pour être admirée depuis la perçée du château de La Berlière,

Elle s'élance en pierre gothique vers l'infini du ciel divin, telle une nef en croisière.

 

Dédié à la généreuse et bonnne comtesse Clémentine, voici son célèbre mausolée,

Edifié par un mari comblé par son amour, mais de son départ n'a pu se consoler.

 

Ces dentelles de gargouilles et d'ogives en pierres rares durent autant que sa pensée.

La crypte, elle-même  toute en marbre, fige le silence pour les hôtes de ces lieux sacrés.
En cette ultime demeure reposent tous les idéaux et tous les rêves d'une pieuse famille.

Magnifiquement décorée par les patients artisans les plus réputés du pays, elle brille..

Et ses murs rouges et sculptés, couverts d'ors et de bleus étoilés, nous invitent à méditer.

Nous voici devant de véritables trésors: un autel rose et des vitraux multicolores, la Beauté!

Tout est calme et sérénité. Une âme vit ici et témoigne partout de sa profonde chrétienté.

Il ne manque rien, dedans ou dehors, en votre esprit ou votre corps, pour sentir la Vérité. 

Nul ne pourra ignorer, devant ces nobles armes accolées au tympan, que Dieu est Amour,

Et qu'en ces lieux vénérables, pénétrés de Sa présence, nous le partageons pour toujours. 

 

                                                                                                                  Comte Y. d'Oultremont, 2 juin 2013

 

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